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Publication : Mythes et réalités musicaux, autour de la fistule anale de Louis XIV

Il ne s’agit pas, ici, de détailler les maux qui, des premiers symptômes à la cicatrisation complète, tourmentèrent Louis XIV durant près d’un an, mais d’analyser l’impact que l’opération aura sur la musique en cette fin du XVIIème siècle. Il ne s’agit pas, non plus d’établir une liste complète des œuvres données pour l’occasion. L’usage était alors répandu de faire chanter des Te Deum, dans toutes les cathédrales de France. En effet, cette grande hymne de louange était devenu l’incontournable manifeste, aux yeux de tous les sujets, d’un heureux évènement survenu à la famille royale : naissance, mariage, victoire militaire, ou, guérison, lorsque l’issue de la maladie était incertaine. Le faste déployé alors, pour l’exécution de ces Te Deum, resserrait les liens entre Dieu, ici loué, et la personne sacrée du Roi. Il ne faut cependant pas croire que l’expression musicale de la joie d’avoir conservé le monarque, était réservée à la sphère religieuse, nombre de pièces profanes pouvaient également voir le jour. Même si certaines musiques furent associées de manière abusive à l’évènement, il faut cependant convenir que la guérison de Louis XIV fut un jalon de la production musicale de l’époque, parfois de manière inattendue.


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